Ariane veut renoncer à savoir. Trop tard ! Flon, secoué mais enthousiaste de voir jaillir la manne du passé douloureux de sa mère, se glorifie d’avoir entrepris une « biographie » qui n’en a plus la consistance que le nom. Elle lui en veut de l’y avoir transformée en personnage de fiction. Napolexine la soutient contre lui en accusant le coup face aux traumas qu’elle déverse.

À travers ses glossolalies, Ariane semble se satisfaire du souvenir des premiers drames contre le gré de sa dame de compagnie, lui infligeant au passage une leçon de courage. Mais le torrent gonfle et la vaillance d’Ariane à affronter ses fantômes se trouve mise à rude épreuve jusqu’à ce que ses dernières digues lâchent.

Ariane, ne s’exprimant plus que par borborygmes, voit alors sa vie basculer dans une autre dimension, entraînant Flon et Napolexine dans un maelström où leur univers se dérègle et les passions se libèrent.

[Titre provisoire]
Suite de Je me souvriens

[Titre provisoire]
Suite de Quand hier deviendra.

[Titre provisoire]
Suite de Je me souvriens

Amnésique, aphasique, en fin de vie, Ariane tente de remonter à travers les souvenirs jusqu’aux origines de ses maux pour redonner un sens à son existence.

Une vie sans la mémoire des épreuves qui l’ont façonnée serait-elle encore vivable ?

Tiraillée entre une dame de compagnie qui cherche à la protéger et un fils qui veut lui extirper de quoi fournir une biographie, elle oscille entre mémoire et amnésie. Tandis que leurs relations s’exacerbent, son univers vacille…

Après Je me souvriens, les deux volets suivants de la trilogie romanesque dissèquent en une journée les affres et surprises d'une femme à bout de souffle obligée de distordre son langage et, en affrontant ses fantômes, de lutter pour se redécouvrir.