Johnny Domingues
L'armorium

"Ce roman est assez particulier, il ne ressemble en rien à mes lectures habituelles mais j'ai souhaité le lire pour découvrir la plume de l'auteur et pour sortir de ma zone de confort. Bon, pas sûre que je recommence... Je vous explique!

Ce roman est plutôt bon, je dois l'avouer, car l'auteur écrit vraiment très bien, sa plume est légère et douce, elle nous invite à la rêverie, au voyage interne (à la recherche de soi), et également à la poésie. De petites touches humoristiques sont semées ici et là. Mais je me suis ennuyée, vraiment ennuyée...

Nous faisons la connaissance de Quersin, un mourant, qui nous raconte sa vie et celle des autres habitants de son immeuble. Ce dernier doit être démoli prochainement et Quersin souhaite lui rendre hommage à sa façon. Il va mourir et l'immeuble avec lui, voilà, ce sera la fin de tout. J'ai trouvé ce monologue un peu trop long, même si il est parsemé de petites choses rigolotes. Il y a énormément de philosophie dans ce récit, on y parle beaucoup de l'être humain, de sa condition, de la vie et de la mort, mais l'homme mélange un peu tout, sa vie à lui, celle de l'immeuble... Donc je me suis perdue parfois, et j'en suis même arrivée à me demander si ce n'était pas qu'une illusion, si cet homme n'était pas fou...

Bref, une belle plume, un auteur intéressant mais un texte un peu long et ennuyeux à mon goût".

2016
250 p., 14 X 21 cm
Parution : octobre 2018
ISBN : 162783009755
16,00 €

"Naître et mourir à chaque instant de Paul Rameau est un roman complètement loufoque, une histoire à dormir debout dans laquelle un mourant nous raconte ses aventures dans un immeuble qu'il n'a jamais quitté. Proche de la mort, il se décide soudain à retrouver Farluze afin de lui déclarer sa flamme. Au cours de ses recherches, il rencontrera plusieurs personnages aussi extravagants les uns que les autres.
Ce roman a un grand potentiel et l'auteur a un style tout simplement excellent ainsi qu'une imagination débordante. Néanmoins, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire qui partait trop dans tous les sens. Nous sommes ici dans les pensées du mourant et il passe régulièrement du coq à l'âne, un peu trop à mon goût. Cela aurait pu être très drôle, mais je ne suis pas parvenue à rentrer dans le récit. Certaines scènes sont comiques et la fin est assez philosophique. Je pense que ce roman peut plaire à beaucoup de monde, mais que je n'étais peut-être pas le bon public, car elle est très bien construite et originale. J'avoue avoir eu du mal avec ce flux de pensées sans pause, car il faut savoir que l'histoire n'est pas divisée en chapitres et que tout le texte se suit.
Je conseille malgré tout cette lecture et je pense que l'auteur promet !"

"Un service de presse déroutant et détonant, par une écriture hors norme et une histoire insolite qui m’ont fait sortir de ma zone de confort.

Quersin est prisonnier de sa chambre et de son corps qui ne réagit plus. Ce corps qui se fissure et qui peut d’un instant à l’autre le lâcher… Un peu comme l’immeuble où il réside qui va être démoli sous peu !!!

Quersin ne pouvant se servir de son corps, il s’échappe en voyageant dans sa tête et dans ses rêves… Il espère et attend la mort de son corps… peut-être renaître ailleurs.

Il pense à Farluze qui s’occupait de lui et qui a disparu du jour au lendemain sans un mot, et remplacé par Merf.
Querson veut retrouver son amour Farluze. Pourquoi est-elle partie ? Pourquoi les femmes qui s’occupent de lui disparaissent ? Un homme au bord du précipice de sa vie ! Va-t-il tomber?

Je vous l’avoue, j’ai été déroutée par l’écriture de Paul Rameau, puis en poursuivant la lecture, j’ai trouvé des purs moments de poésie, de rire, de souffrance aussi et du délire…
À découvrir !"

Naître - 4e de couv.

"Vous avez indéniablement des qualités littéraires. Et, indéniablement, vous faites sortir le ou la lecteur.trice de sa zone de confort. Quelque chose qui m'a rappelé ma lecture du Molloy de Beckett lorsque j'étais à la fac".

"Tout simplement étonnant !
Plein d'espoir pour un auteur encore peu connu qui déploie son imaginaire sans vergogne et avec beaucoup de drôlerie et de talent… À suivre".

"Plusieurs thèmes sont mis en exergue dans le livre, tels que la solitude, la détresse, la destruction (psychologique et physique), l’amour, et bien d’autres encore. La solitude, celle d’un homme, confronté à lui même, à ses pensées, à son passé, à son corps et à sa vie. Il y a une certaine question psychologique, celle de l’homme confronté au silence, au néant de son existence. Car en dépit de sa combativité, Quersin est tout de même seul contre tout, contre les éléments, contre la vie, contre la maladie. Toutefois, c’est une belle leçon d’humanité que nous dépeint Paul Rameau dans son roman.

Quersin, prisonnier d’une chambre fade et triste, est en quelque sorte l’unique pilier qui retient encore l’immeuble en cours de démolition dans lequel il vit. Cet immeuble est le décor limité d’une vie qui n’avance plus. Le temps quant à lui continue de passer mais qu’importe, Quersin, lui, a fait son temps. Et puisque son corps ne
répond plus, l’homme tente de s’évader à travers ses pensées, ses rêves, ses souvenirs. Quersin est un être touchant, et en cela Paul Rameau à réalisé un travail remarquable puisqu’il ne faut que peu de temps pour s’attacher au protagoniste. Parfois drôle, parfois émouvant, la plume de l’auteur nous guide à travers une histoire hors du commun et un parcours de vie plus qu’atypique. L’écriture est belle et fluide, les mots ne sont pas choisi au hasard, chaque détails compte.

Bref, vous l’aurez compris, Naître et mourir à chaque instant est un roman qu’il faut avoir lu au moins une fois. Une expérience livresque des plus agréables, je vous le conseille vivement ! "

récits

"C’est un roman… déroutant ! J’ai été très surprise dès les premières pages par le style littéraire choisi. C’est extrêmement bien écrit, mais pas si évident à suivre ! L’histoire de cet homme, mourant, est touchante et étonnante. Parfois, on ne sait plus s’il nous décrit la réalité de ce qu’il vit ou s’il fantasme un réel qui n’existerait que dans sa tête.

Ce roman est comme un long monologue, où se côtoient humour, poésie et philosophie face à la mort. J’ai réellement apprécié la plume de l’auteur, même si cela m’a demandé de pouvoir m’absorber totalement dans cette lecture. J’ai donc mis beaucoup de temps à le lire. Certains passages sont, à mon goût, un peu longs avec des phrases qui n’en finissent plus. Pour moi, qui apprécie d’avantage les phrases courtes et incisives, cela a été un challenge de lecture !

J’ai aimé cette lecture, malgré le fait que le style littéraire ne corresponde pas à mes habitudes. Il y a beaucoup de lucidité dans cette histoire, sur la condition humaine et la fin de vie. L’auteur manie les mots et les figures de style avec beaucoup de brio. C’est, pour moi, un roman à lire au calme car il demande de la concentration. Je suis ravie d’avoir pu le lire, car, de moi-même, ce n’est certainement pas un livre que j’aurais choisi. Il vaut vraiment le détour par l’originalité avec laquelle le thème principal de la fin de vie d’un homme est traité, mais également par l’étonnant style littéraire. Roman que je conseillerais à des lecteurs aguerris !"

En cours
d'écriture

Laura Readings

"Naître et mourir à chaque instant raconte l'histoire d'un homme à l'article de la mort qui part à la recherche d'une jeune femme qui l'obsède.

Ce roman explore les limites de la raison humaine. La narration se concentre sur le héros, à l'esprit complexe et embrouillé, ce qui plonge sans cesse le lecteur dans l'incertitude. On adhère à la vision du héros, sans jamais savoir si celle-ci est fiable ou non. Ainsi, quand il rencontre le sosie de celle qu'il aime et que celle-ci disparaît, suivie de près par sa fille, nous commençons à douter de l'équilibre du héros et de ses agissements inconscients.

La fin nous laisse également dans une sorte de flou. L'auteur prend plaisir à user de ce style imprécis et à ne jamais trancher tout à fait la réalité, nous laissant inférer par nous-mêmes. Ce choix artistique difficile et dangereux est ici géré avec le plus grand talent. Le style reste très élégant d'un bout à l'autre du roman et conserve cette unité de style, légèrement décalé, qui apparaît dès les premières lignes du texte.

On apprécie également le caractère excessif du héros, qui se lance de toute son âme dans cette quête d'un amour perdu et évasif. N'ayant plus rien à perdre, déclarer sa passion à cette femme qui n'est pratiquement qu'une silhouette devient pour lui vital.

En conclusion, nous trouvons ici un roman de grande qualité, que l'on serait tenté de qualifier d'expérimental, qui joue sur la porosité de la raison, autour d'un amour perdu et sans ancrage".

ils/elles en parlent

Un mourant en sursis, Quersin, nous relate ses tribulations dans un immeuble qu’il n’a jamais quitté, désormais voué à la démolition. Depuis que sa fin a échoué, une flamme l’anime : retrouver Farluze pour lui déclarer la sienne avant de s’éteindre. Elle s’est volatilisée après avoir longtemps veillé à sa survie. En quête de cet amour de loin, il croise de près Loene, puis Cloene, fille de celle-ci. Elles disparaissent tour à tour au point qu’il se demande s’il ne les a pas éliminées, à moins qu’il les confonde avec Xernante. Cette dernière l’accompagne dans son entreprise ultime destinée à faire revenir l’absente. Pour l’accomplir, il recourt à l’assistance de Reberune, un démolisseur qui, ayant déserté son poste, prend le bâtiment pour un support d’écriture.

En ce vaisseau de béton enlisé dans un cosmos qui ne tourne plus rond, les certitudes de Quersin s’effondrent, balayées par le débit des mots, faisant osciller entre humour et désastre ce « déséquilibriste » au bord du vide.

Paroles de Nadine

romans

poésie

"Un livre déstabilisant par son manque de repère temporel, est-ce à notre époque, ou bien avant, Quersin est-il un vieillard ou un handicapé qui a perdu son autonomie. Sur combien de temps se déroule l'histoire ?
Bref un manque de repère qui permet aussi de se forger sa propre version et de la moduler suivant notre interprétation lorsqu'on avance dans l'histoire".

Éditions Persée

romans > Naître et mourir …

Ezevel

"Un roman différent.
Un homme mourant du nom de Quersin, relate des morceaux de sa vie, d'événements et de personnes qui vivent dans le même immeuble que lui.
Immeuble qui doit être démoli.
Parfois tendre, parfois drôle, parfois triste et parfois loufoque.
Mais détrompez-vous ce roman n'est pas noir ou morose.
Non plusieurs petites surprises parfois même agréables.
C'est surtout un long monologue d'un homme sur son lit de mort sentant la fin…
Avec un brin de philosophie sur l'être humain en général et en particulier.
On devine même son amour pour une certaine Farluze qu'il aimerait bien revoir pour enfin lui déclamer sa flamme.
Lucidité ou divagation?
Rêve ou réalité?
Mort ou vivant?
Délite ou raison?
On doute ou on comprend…
Mais surtout, on philosophe avec lui sur la vie et la mort ...
J'ai bien aimé la plume de l'auteur avec un brin de philosophie, de sagesse face à la mort.
Un peu long par moment, mais la persévérance est de mise.
Merci à l'auteur de nous faire vivre un autre côté d'une fin de vie".

Du même auteur

Arabesque
Fnac

Carda
Amazon

Anne-Ségolène Estay
Le laboratoire existentiel

Anne-Ségolène Estay
Le laboratoire existentiel

"Etonnant ! Ce livre est tout simplement étonnant à plus d'un titre. On y croise des images, des personnages drolatiques et des situations loufoques et la fin est un régal de concentré philosophique sur la condition humaine… ne ratez pas cette lecture c'est original en diable !"

Carda / Amazon

"Un livre déstabilisant par son manque de repère temporel, est-ce à notre époque, ou bien avant, Quersin est-il un vieillard ou un handicapé qui a perdu son autonomie. Sur combien de temps se déroule l'histoire ?
Bref un manque de repère qui permet aussi de se forger sa propre version et de la moduler suivant notre interprétation lorsqu'on avance dans l'histoire".

récits

poésie

entretien &
détournement

romans

romans > Naître et mourir à chaque instant

romans > Naître et mourir …

Johnny Domingues
L'armorium

Anne-Ségolène Estay
Le laboratoire existentiel

divers

récits

poésie

Méfie-toi

du même auteur

En cours
d'écriture

flèche rouge

romans

Maud Alves Ferreira

Mille et une pages

Les lectures de Maryline

Ezevel