La Déclaration universelle des droits de l’homme, dans sa version de 1948 adoptée par les Nations Unies, a servi de base à un détournement ludique, sans effronterie ni revendication militante. Dans le respect de ce texte historique qui célèbre implicitement la vie, les auteurs ont souhaité élargir le propos à toutes les manifestations de la vie, à tous les phénomènes de la nature […] Ils ont ainsi donné libre cours à des associations improbables de droits humains fondamentaux avec ceux des puces géantes préhistoriques, d’un massif de pâquerettes, des astres, d’un âne, pour tenter de tirer ce texte vers une universalisation du droit d’être au monde.